Les pièges de l'approvisionnement
J'ai discuté avec Gabriella von Gunten de ses activités quotidiennes, de ses plus grands défis en matière de planification, de ses souhaits et de son produit préféré. Gabriella travaille depuis dix ans dans l'approvisionnement en produits secs - d'abord chez Somona et depuis bientôt deux ans maintenant chez Bio Partner.
Disponibilités et pertes
« Nous travaillons avec des prévisions et des estimations des quantités nécessaires. La demande est très difficile à estimer, en particulier pour les actions. Certaines promotions se vendent comme des petits pains, alors il se peut que nous ne puissions pas fournir les quantités requises. Mais certaines actions ne génèrent pratiquement pas de quantités supplémentaires. Nous courons alors le risque de devoir passer des marchandises en perte. Si nous avons une longue durée de conservation, il n'est pas si grave d'avoir trop de marchandises. Mais avec une DLC courte, le risque est élevé et nous devons l’assumer tout entièrement.
Nous sommes évalués par la capacité de livraison des marchandises et par les pertes. La capacité de livraison est la plus importante puisque nous souhaitons proposer le meilleur service à nos clients. En même temps, il est de notre devoir de maintenir la perte de valeur aussi faible que possible - pour des raisons économiques et parce que ce sont des produits de valeur que nous voulons apporter au consommateur. »
Documents douaniers manquants
« Les papiers incomplets ou manquants dans les livraisons à l'étranger constituent un autre problème majeur. Pour de nombreux fournisseurs étrangers, nous sommes, en tant que Suisses, un petit acteur. Et unique, car nous sommes le seul client en dehors de l'UE. Afin de garantir un déroulement optimal, un contact proactif de notre part est alors nécessaire. Car si les documents d'exportation manquent ou n'ont pas été remplis correctement, le partenaire logistique ne peut pas rouler ou les marchandises sont bloquées à la douane. Normalement, nous ne recevons pas de message à ce sujet, mais nous constatons que les marchandises ne sont pas arrivées et nous enquêtons. Nous essayons donc d'être attentifs envers les nouveaux fournisseurs ou vers ceux où, même après de nombreuses années de coopération, les erreurs arrivent encore de temps en temps. Nous vérifions avec précision si tous les documents ont été remplis correctement et si les marchandises sont réellement prêtes à être expédiées. »
Du matin au soir
« Tout d'abord, je passe les commandes. Parfois, il n'y en a que cinq, mais souvent jusqu'à trente. Toutes les commandes des fournisseurs sont programmées pour des jours précis. Nous souhaitons repartir les arrivages de manière égale tout au long de la semaine. Toutefois, nous avons encore du travail à faire pour améliorer le déroulement des livraisons.
Ensuite, je fais des vérifications individuelles auprès des fournisseurs et des enquêtes en cas de marchandises manquantes à l'arrivée. Cela fait beaucoup de courriels et d'appels téléphoniques. Je connais bien la plupart de mes contacts chez les fournisseurs depuis longtemps.
Mon travail est vivant et passionnant. Il ne se passe jamais ce que j'avais prévu. Tant que c'est gérable, c'est exactement ce que j'aime. J’adore quand je peux superviser tout le processus, de l'achat jusqu'à la vente. »
Produits naturels
« Qu'est-ce que je veux pour ce travail ? J'aimerais que les gens comprennent mieux que nous vendons des produits naturels. Et que ceux-ci n'ont pas toujours le même goût et qu'ils ne sont pas disponibles en même quantité. »
Et ma dernière question : quel est ton produit préféré dans la gamme ?
« Le vinaigre de pomme naturellement trouble de Biofarm. Je l'aime dans ma salade, mais aussi à boire dilué avec de l'eau pendant la journée et le soir avant d'aller au lit »
Merci beaucoup, Gabriella!
P.S. Gabriella est également une détentrice de records. En septembre, elle a participé à la campagne "Bike to Work" et a parcouru au total plus de 600 kilomètres à vélo pendant ses journées de travail !